Table ronde 2017 : quels financements durables et innovants pour les transports publics franciliens ?
Présentation des intervenants et du contexte :
- Valérie Pécresse : Présidente de la Région Île-de-France et du Conseil du Syndicat des Transports d’Île-de-France
- Stéphane Beaudet : Vice-président de la Région Île-de-France chargé des transports
- Jasmine Camara : Présidente de la commission économique et tarifaire du Syndicat des Transports d’Île-de-France
- Yves Crozet : Professeur à l’Université de Lyon-II
- Jean Paul Bailly : Ancien PDG de la Poste et de la RATP
- Fabien Leurent : Professeur Ecole des Ponts
- Marc Pélissier : Président de l’AUT Île-de-France
- Didier Kling : Président de la CCI Paris Île-de-France
- Jacques Mellon : Bureau d’étude 2b2p
L’ensemble des dépenses de transport contractualisées ou conventionnées par Île-de-France Mobilités (contrat d’exploitation, transport scolaire, PMR, IFER redevance, PMR, IFER redevance SNCF Réseau…) représente plus de 90% des dépenses de fonctionnement d’Île-de-France Mobilités (données 2016).
Les recettes de fonctionnement d’Île-de-France Mobilités sont majoritairement composées du versement transport des concours publics (données 2016). En complément, les recettes perçues auprès des usagers apportent également une contribution significative au financement des transports en Île-de-France.
Le transport reste un service public structurellement déficitaire nécessitant des financements des collectivités locales et la mobilisation du VT en sus des recettes perçues auprès des usagers par les transporteurs.
Île-de-France Mobilités dans les prochaines années sera confronté à des enjeux majeurs qui viendront remettre en question les équilibres financiers actuels. Ces enjeux relèvent des domaines de l’investissement et de l’exploitation.
En investissement, le besoin de financement d’Île-de-France Mobilités sur la période 2017/2030 s’établit à 1,5 milliard d’euros par an.
Du fait de l’offre nouvelle et du Grand Paris Express, les dépenses de fonctionnement seront, à l’horizon de 2030, 1,8 milliards d’euros par an au dessus du niveau actuel.